Myrrhe Bio
Nom latin : Commiphora myrrha
Famille botanique : Burséracées
Partie de la plante distillée : Résine – gomme
Culture : Biologique
Origine géographique : Somalie
Biochimie aromatique : Furanoeudesma -1,3 diene, Curzerene
Composants dangereux :
La myrrhe (balsamier) est un arbuste épineux, au tronc vert foncé recouvert d’une écorce desquamée, atteignant 2 m de haut. Il est originaire du sud de l’Arabie (Yémen), mais aussi présent en Somalie, en Éthiopie et au Kenya. Cet arbuste affectionne les zones arides rocailleuses et sablonneuses.
La partie de la plante utilisée est constituée de la gomme-résine, obtenue par écoulement spontané ou incision du tronc et des rameaux. Elle est ensuite séchée à l’air et se présente sous forme de petits fragments irréguliers de couleurs variées jaune brun et orangé plus ou moins translucide.
La myrrhe a été brûlée dans les encensoirs par les Égyptiens, les Grecs, les Romains et les chrétiens. Elle servait à embaumer les cadavres pour en faire des momies.
En médecine arabo-persane, Rhazès (Xe siècle) la recommande contre les maux de reins et de la vessie, les articulations ainsi que pour l’expulsion des vers intestinaux.
Avicenne (XIe siècle) précise qu’elle cicatrise les plaies saignantes, préserve de la putréfaction et soulage les douleurs.
Elle est réputée en France pour ses propriétés balsamique, emménagogue, stimulante et antispasmodique. On l’emploie dans les affections de la bouche et de la gorge.
Sources :
Codex, 1937